Séminaire : Quelles forêts pour demain ?

 

Nous avons le plaisir de vous inviter au prochain séminaire public de l’Atécopol Montpellier qui portera sur la perception et la gestion des forêts. Il aura lieu le 26 Octobre 2023 à 18:30 à la Maison des Sciences de l’Homme de Montpellier (MSH SUD) sur le site de Saint Charles.
Les deux présentations seront suivies d’un échange avec le public autour de ces questions.

Lien vers l’enregistrement audio du séminaire.


La forêt qui pousse fait moins de bruit que l’arbre qui tombe
par Marc Deconchat, Directeur de Recherche à l’INRAE, membre de l’Atécopol Toulouse

 

Les forêts nous sont utiles pas seulement par leur bois, mais aussi par de nombreuses fonctions écologiques liées à leur biodiversité. Face à des défis environnementaux majeurs, les options de gestion des forêts doivent être revues, et cela fait débats. La présentation en donnera un aperçu pour comprendre quels en sont les arguments et comment y participer.

 Engouement pour les forêts urbaines
par Marie-Laure Parmentier, Directrice de Recherche INSERM, membre de l’Atécopol Montpellier

Depuis quelques années, la sensibilisation aux enjeux climatiques et de biodiversité est à l’origine d’un essor de projets visant le retour des forêts en ville. Cependant, ces projets peuvent-ils être à la hauteur des ambitions affichées ? Cette question à retenu l’attention de l’intervenante qui s’y est intéressée en parallèle de ses recherches. Au cours de son intervention elle développera sa perception de scientifique et de citoyenne sur l’engouement actuel autour du concept de forêts urbaines.

Lieu : Maison des Sciences de l’Homme de Montpellier (MSH SUD), site de Saint Charles, 10 Avenue Bouisson Bertrand, Montpellier (arrêt de Tram Albert 1er, ligne 1).

Séance en accès libre et ouverte à toutes et tous.

Séminaire : Sobriété, de quoi parle-t-on vraiment ?

 

L’Atécopol Montpellier a le plaisir de vous convier à un séminaire grand public intitulé :

Le séminaire aura lieu le 8 juin à 18h au bâtiment Polytech situé sur le campus Triolet (la salle sera indiquée sur place).

Sobriété, de quoi parle-t-on vraiment ?

Au-delà des discours, quelles implications pour la société d’une politique de sobriété ?

au cours duquel interviendront Luc Sémal, Carine Barbier, et Xavier Capet.

Les interventions seront suivies d’un échange avec le public.

Lien vers l’enregistrement audio du séminaire

Luc Semal est maître de conférences en science politique au Muséum national d’Histoire naturelle. Il travaille sur l’histoire de l’écologie politique et des mobilisations écologistes, et approche la sobriété comme une notion permettant de poser la question politique du partage des efforts dans le cadre d’une transition écologique en catastrophe.

Carine Barbier est économiste et ingénieure de recherche au Centre International de Recherche sur l’Environnement et le Développement. Ses recherches portent sur les implications des transitions énergétiques en terme de politiques publiques et d’évolution des modes de vie. Elle est également membre active de l’association NégaWatt qui propose des scénarios prospectifs pour une transition écologique et sociale.

Xavier Capet est océanographe, directeur de recherches CNRS au laboratoire d’océanographie et de climat (LOCEAN). Son activité de recherche porte sur la circulation océanique et ses liens avec le fonctionnement du climat et des écosystèmes marins. Il participe à la transformation en cours des pratiques de recherche académiques visant à en diminuer l’impact environnemental par la sobriété. A ce titre, il s’intéresse aux problèmes climatiques posés par le transport aérien et plus généralement aux interactions au sein du système aviation-environnement-société.

Entrée libre

Séminaire Mouvements citoyens pour des luttes environnementales

Kevin Vacher – SOS Oulala (lien vers site web)

État des lieux des mobilisations et luttes environnementales en France et retour sur les combats du collectif SOS Oulala à l’échelle locale
9 février 2023

 

Lien vers l’audio complet => ICI


Liens par parties :
Introduction – Présentation (0:00)
Présentation Kévin Vacher (08:25)
Présentation SOS Oulala (Hélène) (12:28)
Présentation Greenpeace (Marc-Axel) (13:58)

1) Contre qui ou quoi se battent les luttes locales ? (14:30)
Contre quoi se bat SOS Oulala ? (23:01)
Critique du système tout-voiture (28:57)

2) Qui participe aux luttes ? Pour quelles raisons ? (35:36)
Comment lutte SOS Oulala ? (47:14)

3) Sociologie du conflit : comment les institutions (ré)agissent aux luttes ? (54:25)
Recours juridiques sur le LIEN et enjeux au-delà du projet routier (1:04:04)
Autres projets contestés (1:15:52)

4) Comment lutte-t-on ? Quels sont les modes d’action les plus utilisés ? (1:20:10)
Perspectives de mouvements d’ensemble ? (1:28:16)

Questions (1:31:50)
• Y a-t-il une tentative de contre-projet pour le LIEN ? (1:32:23)
• Y a-t-il des perspectives pour gagner plus souvent ? Des mesures de compensation pour le LIEN ? Le sabotage est-il un mode d’action employé ? (1:33:57)
• Y a-t-il des moyens de quantifier l’attractivité d’un territoire comme présentée par les porteurs de projet ? (1:44:00)
• Parallèles avec des luttes à Nîmes. Comment se financer ? Quelle représentation par classes d’âge ? Quels types d’organisation interne des collectifs ? Rappel des besoins de mobilisation. (1:46:43)
• Quelle place à la politisation des sujets de lutte ? [Problème d’enregistrement, réponse tronquée] (2:05:23)

Et enfin, le lien vers le rapport Les David s’organisent contre Goliath

………………………………………

 

Nous avons le plaisir de vous inviter au prochain séminaire Atecopol intitulé


Mouvements citoyens pour des luttes environnementales

durant lequel interviendront Kevin Vacher (sociologue et membre du Groupe de Diffusion, de Recherche et de Veille citoyenne) ainsi que des membres du collectif SOS Oulala.

Kevin Vacher dressera un état des lieux des mobilisations locales et des luttes environnementales en France. Son exposé s’appuiera sur une enquête réalisée auprès de 68 collectifs ou associations locales. Il en détaillera les points clés tant dans la diversité des stratégies mises en place par les collectifs que dans celle des projets combattus. Les membres de SOS Oulala reviendront sur l’engagement local du collectif opposé au projet de périphérique au Nord de Montpellier (LIEN) ainsi que sur les dynamiques récentes pour faire bloc au niveau national contre les grands projets routiers.

Les interventions seront suivies d’un échange avec le public.
Le séminaire aura lieu le 9 février à 17h30 à la Faculté d’Éducation, Amphi H (arrêt Stade Philippidès du tram 1).

Peut-on compenser la destruction de la biodiversité ?

Petit guide à l’usage des défenseurs du vivant.

Un nouveau projet de développement arrive, il va détruire des sols et des écosystèmes. Pour rassurer les citoyens face à la perte de biodiversité, ces impacts vont être « compensés » en réponse aux engagements internationaux et nationaux qui visent une « absence de perte nette de biodiversité ».

Mais la compensation de la destruction de biodiversité est-elle possible ? Qu’est-ce qu’implique une « vraie » compensation ? Comment démontrer une réelle absence de perte nette de biodiversité ? Voici quelques questions auxquelles ce petit guide, principalement basé sur une revue des articles scientifiques consacrés au sujet, tente d’apporter des réponses pour appuyer les associations, les militants et toutes celles et ceux qui luttent pour préserver le vivant.

Cellule de veille scientifique en soutien aux collectifs en lutte contre la destruction du vivant

L’Atelier d’Écologie Politique de Montpellier (Atecopol Montpellier), collectif local de scientifiques, propose une cellule de veille scientifique en soutien aux collectifs en lutte contre la destruction du vivant.

Nous espérons ainsi faciliter la mobilisation d’arguments scientifiques dans le cadre des luttes.

L’Atecopol Montpellier étant composé de scientifiques de diverses disciplines, nous pouvons apporter une aide via :       

1)  la réalisation d’inventaires naturalistes, d’analyses cartographiques ou statistiques,     

2) des recherches bibliographiques, relecture ou rédaction des communiqués, construction d’un argumentaire fondé sur des résultats scientifiques.     

3) des présentations scientifiques vers les collectifs en lutte et leurs publics.  

Ces points ne sont pas exhaustifs et nous souhaitons répondre aux sollicitations les plus diverses pour lesquelles une aide scientifique serait bienvenue. N’hésitez pas à nous contacter par mail (atecopol.montpellier@gmail.com) pour en discuter.  

La cellule de veille scientifique de l’Atecopol Montpellier.

Compte-rendu de l’atelier participatif “Climat, nature & société: la recherche montpelliéraine en action face à l’urgence” du 17 février 2022

L’objectif de l’atelier était de définir des actions prioritaires et réalisables en lien avec le thème : « Climat, nature & société : la recherche montpelliéraine en action face à l’urgence ».


28 participants ont travaillé avec enthousiasme. 5 groupes de réflexion ont chacun formulé des propositions d’action sur les problématiques suivantes :

Comment créer un rapport de force avec les politiques ?

Comment influencer les politiques ?

Comment recréer le lien entre recherche et société ?

Biodiversité locale. Comment sensibiliser et agir ?

Comment intervenir auprès des enfants ?

 

=> Lien vers le CR détaillé : CR_Atecopol_17.02

Photos de l’atelier : https://drive.google.com/drive/folders/1QgmwnFhU4ZQktOF_AeF2maPhtVdGCVx4

 

 

« Climat, nature & société : la recherche montpelliéraine en action face à l’urgence »,

17 février
13h30 à 17h30 à Montpellier


Suite à la journée de lancement de l’Atelier d’Écologie Politique de Montpellier de janvier 2020 et à la première journée d’atelier de février 2020 qui ont donné lieu au manifeste de l’Atécopol Montpellier, nous vous proposons de réfléchir lors d’une nouvelle demi journée d’atelier aux actions que l’Atécopol pourrait mener face à l’urgence climatique, environnementale et sociale.

Descriptif de la journée :

Objectifs :
– définir de façon participative une feuille de route d’actions pour l’Atécopol  Montpellier ;
– réunir physiquement les membres de l’Atécopol et plus largement les  chercheurs et chercheuses intéressés par les enjeux environnementaux et politiques de leurs pratiques, pour constituer un collectif et ouvrir le champs des possibles au travers d’actions collectives.

Comme le rappelle le manifeste, l’Atécopol Montpellier « a pour but de diffuser les connaissances scientifiques dans le débat public pour éclairer la complexité des liens entre les bouleversements qui menacent nos moyens d’existence, leurs causes culturelles, et leurs conséquences sur l’ensemble des vivants. Cet engagement ne se limite pas à une simple sensibilisation et diffusion de savoirs. Il inclut également l’identification des blocages institutionnels et la réflexion pour les lever. Cet engagement consiste aussi à aider les initiatives locales afin d’éviter que des projets ou des politiques continuent à détruire notre environnement. En effet, un soutien médiatique, moral et physique sera donné aux projets portant les mêmes valeurs que l’atelier d’écologie politique de Montpellier. »
C’est donc dans ce cadre que se place la journée du 17 février qui s’organisera sous forme d’ateliers autour de la grande question suivante : Quelles sont les actions prioritaires pour l’Atécopol Montpellier face à l’urgence climatique, environnementale et sociale ?
À l’issue des ateliers, les participants seront invités à proposer des actions soutenues par l’Atécopol pour poursuivre ce qui aura émergé de leurs réflexions au travers d’une feuille de route de projets “opérationnels” : Quelle action ? Dans quel but ? Portée par qui ? Quand ? Comment ?
Inscription close.

Lieu de l’événement : la Carmagnole, 10 rue Haguenot, Montpellier.

C’est  à 5 ou 6 min à pieds des stations Plan Cabane ou Arceaux du Tram 3, accessible à vélo avec possibilité de se garer (vélo) à l’intérieur. Peu évident d’y aller en voiture, la Rue Saint Louis étant condamnée maintenant ce qui rend probablement très compliqué l’accès au Parking Gambetta. Par contre, il est possible de se garer le long des arceaux et continuer à pieds peut être sympa (6-7 min).

 

 

 

Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search